L’Opéra du Dragon
Lancelot, un libérateur de passage, veut délivrer la ville de l’emprise du dragon. Est-ce pour l’amour d’Elsa ou par simple esprit professionnel ? Toujours est-il qu’il le défiera, le combattra et même, contre toute attente, le tuera à la manière d’Héraclès décapitant l’Hydre.
Première mise en scène, sortie d’école, vingt ans à peine, s’atteler à l’immense Heiner Müller et son adaptation du Dragon d’Evgeni Shwartz. Période passion pour le cinéma expressioniste. Et surtout passion -jamais démentie depuis- pour Brecht, le théâtre épique et ludique, celui qui joue à montrer ses artifices, qui croit à l’humour pour dénoncer et à l’art pour mettre à nu les mécanismes de pouvoir voire d’oppression.
La passion du carton-pâte, des pancartes, du mélange des genres et du décrochage dans le jeu d’acteur, elle aussi, demeure intacte.
ÉQUIPE :
Mise en scène Clémence Weill
Assistée de Paola Secret
Avec Caroline Georges, Fabien Grenier, Gilles Harvengt, Isabelle Maguin, Olivier Martin-Salvan, Philippe de Monts, Marie-Pierre Rodrigue, Paola Secret, Marie Vaiana
Créé au théâtre de la Jonquière (75017), 2004
Texte Heiner Müller
Traduit de l’allemand par Renate et Maurice Taszman
Pour aller plus loin :
> lire un extrait de la pièce sur le site des éditions Théâtrales